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Enzo

Un documentaire photographique et sonore

 

Enzo est un documentaire photographique et sonore qui raconte les déboires du quotidien d’un homme trans

 

Dans une ambiance intimiste, ce personnage vous laisse entrer dans sa vie, une vie extra-ordinaire, car il s'agit de celle d'un garçon trans. Dans ce projet, aucune nudité, aucun signe de transidentité n'est évoqué par l'image. Les images rendent compte d'un homme dans son quotidien presque un peu ennuyeux, dans le cadre d'une photographie vernaculaire. Les photographies dévoilent peu à peu l'intérieur du petit appartement, nous montrent des détails du quotidien, des objets qui renseignent sur la personnalité et l'univers d'Enzo. Le but est de mettre en valeur un mode de vie commun, loin des clichés ou de l'instance de l'état de transidentité, afin de laisser penser que la transidentité n'est qu'une identité parmi tant d'autres, et qu'elle mérite qu'on la traite sans particularisme en photographie.

 

Où voir le film en ce moment ?

Le film est visionnable gratuitement en DVD dans toutes les médiathèques et bibliothèques municipales si vous en faîtes la demande d’achat

Disponible en VOD sur Apple TV France
disponible en VOD sur Les Mutins de Pangée au prix de 1 euros la location pour une semaine : https://www.cinemutins.com/enzo

 
Pour raconter un pan de la vie du personnage qui se confie à elle, la photographe-cinéaste choisit de faire défiler de droite à gauche des photos d’objets, affiches, collages, qui le caractérisent. Ce défilement d’images est dans son principe la métaphore de son parcours de vie. La photo fixe, ainsi mise en mouvement, est le corps même du film. En documentant l’intérieur de l’appartement du personnage c’est son intériorité qui se déploie. Les objets le racontent et l’amplifient, le complètent. Ils incarnent Enzo dans un pas de deux très complémentaire avec le récit sonore du personnage.
— Jean-Marie Barbe Producteur, coordinateur éditorial de Tënk et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
En une succession d’images fixes, on découvre petit à petit le parcours de vie et le quotidien d’Enzo. Apparemment Enzo est né fille mais avec tous les attributs physiques d’un garçon même si à la puberté douloureusement vécue, il a vu apparaître certaines caractéristiques physiques féminines telles que la poitrine. Pour l’état-civil, il porte un prénom féminin, ce qui rend son quotidien tout à fait infernal, ainsi qu’il le dit, dans les démarches administratives qu’il est amené à faire. Les images qui défilent lentement sont circonscrites à celles de son appartement, éléments de décoration (livres, photos, papiers divers, etc.) parmi lesquelles quelques parties de son corps (bras, jambe, barbe, etc.) apparaissant comme morcelées et révélant son enfermement dans un quotidien à l’horizon très réduit. Sur le dernier plan, le visage d’Enzo apparaît, un triste sourire aux lèvres et seule image animée du film… Film assez déroutant dans lequel les repères sont brouillés mais qui saisit de façon très forte toute la détresse d’un être entre deux identités sexuelles et sa confrontation douloureuse avec une société qui peine à le reconnaître tel qu’il est.
— Comité de sélection d'Images en Bibliothèque
Serena Porcher-Carli n’est pas seulement une jeune cinéaste de talent, mais elle est photographe à l’origine et cette dualité des approches imprègne Enzo, essai documentaire récompensé du Prix du jury aux Rencontres internationales Sciences et cinéma de Marseille en 2017 et présenté à Côté court, à Pantin, l’année suivante.
Réalisé dans le cadre de son cursus à l’École nationale supérieure Louis-Lumière, ce court métrage de fin d’études s’appuie sur le dispositif – très adapté – d’un matériel photographique dressant le portrait, par la grâce d’un montage particulièrement fluide, d’un garçon transgenre. Enzo se raconte en voix off, faute d’apparaître dans le champ, sinon par une série d’inserts – de parties de son corps ou de détails de son appartement. Son identité, une “transidentité” donc, se construit ainsi peu à peu, Enzo étant né fille et sachant depuis toujours appartenir en réalité à l’autre genre. Comment mieux retracer, de façon constamment respectueuse, cette trajectoire intime ? On entre aisément en empathie avec ce jeune homme parvenu à se réconcilier avec lui-même, au-delà des incompréhensions et des discriminations, tant quotidiennes que sociales.
Un objet de cinéma singulier, non dénué d’humour, et une troublante leçon de vie dans le même mouvement… Et sans doute le premier opus d’une belle et importante œuvre à venir.
— Comité de sélection de l'Extra Court, Agence du Court métrage
Le dispositif du film de Serena Porcher-Carli se réapproprie cette sensation de monstration et d’immersion du diaporama présenté pour la première fois lors de L’exposition Universelle de 1900 à Paris. Cette fois, il s’agit de nous faire ressentir, par le biais d’un défilement de photographies, l’univers et la trajectoire d’Enzo. Le défilement photographique ne constitue pas une continuité homogène mais se compose de fragment successifs nous permettant de nous faire une idée sur différents éléments de la vie d’Enzo. Cela nous fait rentrer dans sa géographie quotidienne sans pour autant insister sur son aspect trans. C’est la voix-off qui prend cet aspect en charge. Les photographies montrent des signes, des figures (de Karl Marx à Romy Schneider en passant par Angela Davis et Einstein), des objets du quotidien. La succession de ces images se déroulent comme un diaporama, forme familiale et amateur de partage d’images (souvent liée à des événements heureux comme les vacances, les fêtes de famille...). Comme des diapositives partagées et sélectionnées, elles nous plongent dans les secrets d’Enzo. Enzo rappelle Tomboy de Céline Sciamma (2011) ou encore le récit Gabriel de George Sand (1839) mais ici, l’approche de l’intime par la photographie évoque aussi l’artiste Nan Goldin. La succession des photographies dans Enzo laissent toujours voir sur les bords un avant et un après, une trace de ce qui précède et de ce qui suit. Seule la fin du film nous montre Enzo, bien en vie, en mouvement.
— Passeurs d'Images, programme Des Cinés, La Vie
 

SÉLECTIONS, PRIX ET ACTUALITÉS DU FILM


Prix

Primé, 8 fois, “Enzo” est à ce jour sélectionné dans plus de 60 festivals français et internationaux, dont 7 de catégorie 1 du CNC.


Festival du film court de Villeurbanne (cat.1 CNC) / Mention spéciale du jury européen
Châlon tout Court Festival / Mention spéciale du jury
Festival RISC Marseille / Prix du public
Festival Courts d'Ecole / Prix du Jury
Pink City International Short Film Festival / Prix du meilleur film
Festival du Court d'Art District / Finaliste
Festival National du Court Métrage Etudiant Télésorbonne / Finaliste
Great message international Film festival / Prix de la meilleure réalisation

Projections et rencontres

60 sélections en festivals

PRINCIPAUX FESTIVALS

Catégorie 1 du CNC

États généraux du film documentaire, Lussas, 2018
Off-courts Trouville, 2018
Festival international de Lille - Rencontres Audiovisuelles de Lille, 2018
Festival Côté court, Pantin, 2018
Festival du film court de Villeurbanne, 2018
Festival international de court métrage d’Oberhausen 2018, Allemagne
Tampere Film Festival 2020, Finlande

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Festival Chéries-cheris, Paris gay, lesbian, trans film festival, 2018
Qfest: the houston international glbt-q film festival 2019, Etats-Unis
London international documentary festival 2019, Angleterre
DokumentArt 2019, Allemagne
Festival International du Film des Droits Humains de Paris, 2019
Rencontres de la photographie d’Arles, 2019
Châlon tout Court Festival, 2019
Croisière des Escales, Escales documentaires, 2019
FIPADOC, Biarritz, 2020
Regard, festival International du court métrage de Saguenay, Canada, 2020

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DIFFUSIONS AU CINEMA

Cinémathèque Française, Paris
Cinéma des Cinéastes, Paris
Le Louxor, Paris
La Halle des Epinettes, Issy-les-Moulineaux
Le Reflet Médicis, Paris
Les Variétés, Marseille
Cinéma Utopia, Bordeaux
Cinéma St-Louis de Thouarcé
UGC Odéon, Paris
(…)

EVENEMENTS, DEBATS, DIFFUSIONS EXCEPTIONNELLES

Débat avec Sarah Gandillot (magazine Causette) dans le cadre du Festival du Film de Fesses 2019, Paris

Événement “Déjà Demain” organisé par l’Agence du Court Métrage

Événement “Croisière des Escales”, organisé par Les Escales Documentaires de La Rochelle à la Belle du Gabut

Colloque Journées du cinéma Français de Phnom Penh, Cambodge, 9 au 13 juillet 2019

Film présent sur la plateforme Tënk du 5 juillet au 31 août 2019

Film présent sur la plateforme Bref en 2020

ENZO EST VISIBLE EN CONTINU

Réseaux de médiathèques via Images en bibliothèque

Programmes d’avant premières dans la France entière : l’Extra Court, Ecran V.O, Ciné-Soupe, Flux, Le RECIT, Corps sensibles (Lycéens au cinéma), Agence du Court métrage (Extra Court),Kinétoscope

Programme d’éducation Des Cinés, La Vie, organisé par le CNC, le Ministère de la Culture et le Ministère de la justice via la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Enzo fait partie d’un corpus de film projetés dans des lieux de détention ou de protection à un public d’adolescents sous main de justice.


AVANTS PREMIERES

Tomboy de Céline Sciamma, Je promets d’être sage de Ronan Le Page, Coby de Christian Sonderegger, Ulysse de Agnès Varda…


N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez diffuser le film : programmes éducatifs, rencontres, débats, etc.